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Pelléas et Mélisande

En cours de production

Claude Debussy | Maurice Maeterlinck (d’après la pièce éponyme)

 

Golaud, prince d’Allemonde recueille dans une forêt une jeune fille, Mélisande, dont il fait son épouse. Mais c’est du frère de Golaud, Pelléas, que Mélisande tombe amoureuse et cette passion se terminera en drame. Une transposition du mythe de Tristan et Yseult. Peu de choses sont dites, tout est suggéré.

 

« J’ai voulu que l’action ne s’arrêtât jamais, qu’elle fût continue, ininterrompue. La mélodie est antilyrique. Elle est impuissante à traduire la mobilité des âmes et de la vie. Je n’ai jamais consenti à ce que ma musique brusquât ou retardât, par suite d’exigences techniques, le mouvement des sentiments et des passions de mes personnages. Elle s’efface dès qu’il convient qu’elle leur laisse l’entière liberté de leurs gestes, de leurs cris, de leur joie ou de leur douleur. »

Claude Debussy

 

Mise en scène

Didier HENRY

Décors

Christophe VALLAUX

Orchestration & adaptation en quintette

Jean-Michel FERRAN

 

Pelléas version quintette

Version de chambre

La formation éminemment debussyste de la Sonate pour flûte, alto et harpe, élargie d’un violon et d’un violoncelle, conserve le chatoiement des couleurs de l’orchestre de Debussy, tout en lui apportant la légèreté et le raffinement de la musique de chambre à la française.

Cette version permet aussi de transporter ce chef d’oeuvre de l’opéra dans des lieux peu adaptés à l’installation d’un orchestre ou même d’un piano de concert.

 

Proximité avec le public

Cette version de chambre de Pelléas et Mélisande aborde l’ouvrage par le côté intime du drame murmuré et permet aux mots de se glisser directement dans l’oreille de chaque spectateur à la manière d’un conte philosophique et onirique. Le symbolisme du théâtre de Maeterlinck se trouve tout autant renforcé que l’impressionnisme de la musique de Debussy, et la puissance suggestive de l’ensemble magnifiée.

 

Vision théâtrale

L’universelle humanité des personnages ainsi libérée du pathos de l’orchestre, recentrée sur cette force expressive du mot tant recherchée par Debussy, touche chaque auditeur au plus profond de sa propre expérience de la vie, de l’amour. Si les lieux de jeu — en dehors de problèmes acoustiques — importent peu, l’univers des personnages se fondant dans le décor «naturel», la lumière joue un rôle prépondérant. Elle est un personnage à part entière. Elle sculpte autant les corps que les sentiments, soutenant le souffle des acteurs.